Les femmes enceintes ayant une risque médical sont parfois surveillées quotidiennement à l'aide d'une CTG, pour laquelle la femme est allongée pendant environ 40 minutes. À l'hôpital d’IJsselland, certaines de ces patientes ont la possibilité d'effectuer elles-mêmes cette CTG à domicile grâce à une solution de CTG de télésurveillance. Qu'est-ce que cela signifie pour les femmes enceintes et pour l'hôpital ?

Annemarie Kraan est assistante médicale au centre de naissance de l'hôpital IJsselland, plus précisément dans le service qui conseille les femmes enceintes. Elle dirige la salle de consultation, une sorte de salle d'urgence pour les femmes enceintes. Les obstétriciens et les médecins généralistes orientent vers ce service les patientes qui ont besoin d’un suivi supplémentaire. Kraan est formée pour effectuer les contrôles initiaux, qui consistent souvent en une prise de tension artérielle, une prise de sang et une CTG. 

Réalisation d'une CTG à domicile 

Certaines indications nécessitent ensuite d’effectuer des CTG régulièrement. Depuis 2021, une partie de ce groupe, en particulier les femmes dont la croissance du bébé est insuffisante et celles qui ont perdu les eaux prématurément, peut opter pour la télésurveillance. Elles réaliseront alors leur propre CTG à domicile. Kraan explique : « Nous travaillons avec la solution de télésurveillance d'ICT HCTS. Celle-ci comprend l'appareil Pregnabit Pro CTG et la plateforme PregnaOne pour l'organisation des données relatives à la patiente, à l'appareil et à la CTG. Pregnabit Pro est très facile à utiliser. C’est tellement simple que je peux l'expliquer aux femmes en à peine dix minutes. Elles peuvent choisir d'utiliser la télésurveillance ou de venir à l'hôpital de toute façon. La plupart des femmes choisissent de faire la CTG elles-mêmes à la maison, car cela leur fait gagner beaucoup de temps. Après tout, venir à l'hôpital tous les jours n'est pas une évidence ». 

Seulement sous certaines conditions 

Bien entendu, certaines conditions doivent être remplies pour que les femmes puissent bénéficier de la télésurveillance. Kraan : « Le médecin ou la sage-femme décide quelles patientes peuvent ou ne peuvent pas bénéficier de la télésurveillance. En général, s’il faut seulement une CTG et qu'aucun autre contrôle s’impose, la télésurveillance est une option. En outre, il est indispensable que les femmes parlent bien le néerlandais, car si nous voyons quelque chose sur le CTG, nous les appelons. Nous devons alors être en mesure d'avoir une bonne conversation au téléphone et être sûrs à cent pour cent que la patiente a compris nos explications. 

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Gagner du temps 

Bien que Kraan ait la possibilité de regarder les données en direct via la plateforme PregnaOne, l'arrangement standard est que les femmes appellent dès qu'elles sont prêtes. Le médecin ou la sage-femme examine alors la CTG dès que possible. « Il m'arrive très occasionnellement de regarder en direct, dans des situations spécifiques. Mais ce n'est pas une règle, car je ne gagne pas de temps. Je ne peux pas regarder une CTG en direct et recevoir une autre patiente en même temps. L'avantage de la télésurveillance, c'est que j'ai les mains libres pendant que la patiente fait sa CTG à la maison. Je peux ainsi aider plus de femmes enceintes ». 

Moins de stress et de tracas pour les patients 

Le gain de temps a été l'un des principaux arguments en faveur de la mise en place de la télésurveillance. Mais ce n'est certainement pas le seul, souligne Kraan. « Notre principale préoccupation concerne nos patientes. Si vous avez déjà une grossesse problématique et que vous devez en plus vous rendre à l'hôpital tous les jours, cela peut être très stressant. Aujourd'hui, les femmes peuvent simplement s'asseoir sur le canapé à la maison, à leur convenance, et faire la CTG. C'est tellement plus calme et mieux pour elles ». 

Très simple 

Bien que certaines patientes sont un peu nerveuses au départ de faire elles-mêmes une CTG, peu d'entre elles abandonnent l'option à cause de la technologie, explique Kraan. « Les femmes reçoivent évidemment des instructions claires, qu'elles emportent chez elles sous forme d'une vidéo et d'explications écrites. De plus, elles ont déjà eu plusieurs CTG à l'hôpital. Elles ont pu constater qu'il n'est pas difficile de mettre une ceinture autour de l'abdomen et de brancher l'appareil. De plus, elles savent qu'elles peuvent toujours appeler si quelque chose ne fonctionne pas ». 

Une technologie sans faille 

En moyenne, l'hôpital d'IJsselland suit une vingtaine de femmes par an de cette manière. La technique fonctionne toujours parfaitement. « Nous avons rarement des problèmes », dit-elle. Elle est donc une utilisatrice très satisfaite. « Aussi bien moi que les femmes enceintes gagnent du temps et cette technique apporte beaucoup plus de tranquillité d'esprit à nos patientes. Que demander de plus ? 

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Martine Kerkhof